FACEBOOK, INSTAGRAM ET WHATSAPP, ENCORE PLUS PRÈS DE VOUS

De Gauche à droite, Olivia Nloga (Responsable communication Afrique Francophone chez Facebook), Chayet CHENIN (fondatrice, nothing but the wax), Moulaye Fanny, Salatiel

Accompagner la croissance du continent. C’est la mission principale que Facebook s’est donnée en Afrique pour les années à venir. Pour ce faire, le groupe, qui comprend aussi les applications WhatsApp et Instagram, souhaite se rapprocher des africains les plus actifs sur les différentes plateformes en les accompagnant dans leurs activités. C’est ainsi que le Mardi 21 Janvier dernier, le groupe Facebook a réuni 150 Africains au sein de ses locaux parisiens lors de son événement « Focus on Africa ».

Un accent a d’abord été mis sur l’accompagnement des médias et des influenceurs à travers le lancement d’un programme pour lutter contre les fausses informations circulant sur le web. Le programme  Third-party fact-checking qui a d’abord été lancé dans 5 pays Africains en 2018 (Sénégal, Cameroun, Nigéria, Afrique du Sud et Kenya) est aujourd’hui disponible dans 15 pays d’Afrique Subsaharienne. Afin de détecter les informations potentiellement fausses, Facebook prend en compte les avis et signalements des internautes. Ces informations sont ensuite présentées aux organismes partenaires telles que les observateurs de France 24, afin d’en vérifier la véracité. Si l’information est avérée inexacte, celle-ci apparaîtra très bas dans le fil d’actualité. Facebook avertit également les personnes qui sont sur le point de partager une fausse information que celle-ci n’est pas vérifiée, contribuant ainsi à l’éducation digitale des internautes.

De plus Facebook et ses applications sœurs veulent également accompagner le développement des petites et moyennes entreprises africaines. A travers son programme Boost avec Facebook, l’entreprise veut former plus de 10 000 entrepreneurs dans des pays d’Afrique francophone (Bénin, RDC, Cameroun, Sénégal, Guinée, pour ne citer que ceux-là), afin que ceux-ci puissent plus facilement atteindre leurs consommateurs finaux. Comme le précise Olivia Nloga, responsable de la communication pour l’Afrique Francophone chez Facebook, « l’objectif est de propulser les start-ups africaines afin que celles-ci puissent acquérir plus de parts de marché ».

Le pouvoir des réseaux sociaux 

L’Afrique change, et le groupe Facebook veut accompagner ce changement en racontant les histoires de ceux et celles qui créent ce contenu. Lors de la rencontre du Mardi 21 Janvier, une discussion a été initié avec le chanteur Camerounais Salatiel, qui a  été découvert à travers les réseaux sociaux, et a collaboré avec Beyoncé et Pharell Williams sur l’album Lion King. Pour lui, « La musique Africaine ne peut pas s’exporter sans les réseaux sociaux ». Comme s’il fallait encore une preuve supplémentaire que les réseaux sociaux, notamment Instagram, pouvait changer des vies, Moulaye Fanny a raconté son passage d’ingénieur à pâtissier, grâce au succès de ses plats, qu’il partage avec ses 31 000 followers sur la plateforme. Pour lui, « la clé de l’attractivité des followers réside dans la qualité de ce que l’on partage. Il faut donc créer du contenu de manière professionnelle. ».

Facebook souhaite donc être au plus près de cette nouvelle génération. Mais en Afrique, seulement 22% de la population en moyenne a accès à internet, selon les statistiques de l’Union Internationale des Communications. Le challenge le plus important ne réside pas seulement en la vérification d’information ou à l’essor économique des PME du continent. Comme l’a rappelé Aïda Ndiaye, Responsable des affaires publiques pour l’Afrique Sub-Saharienne chez Facebook, le développement de Facebook en Afrique « ne peut se faire sans les gouvernements. C’est en travaillant avec eux qu’il sera possible de faciliter l’accès à et la sécurité d’internet » à travers le continent.

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