SINGUILA, LE ROSSIGNOL AFRICAIN QUI DÉTECTE DÉSORMAIS LES TALENTS

Crédit Photo: Garrick MBIANDA pour Inspire Afrika

En Septembre 2018, la jeune succursale Universal Music Africa du géant de l’industrie musicale Universal Music Group, nous dévoilait sa collaboration avec Singuila : « Bienvenue l’artiste, bienvenue Singuila ! ». La maison de disque dont l’un des objectifs consiste à étendre son influence et ainsi se positionner en tant que numéro 1 en Afrique, a également annoncé il y a quelque temps sa collaboration avec la chanteuse Nigériane Yemi Alade. Tous deux ont donc rejoint « la grande famille » d’artistes africains également composée d’artistes comme Pit Baccardi, les Toofan , Locko ou encore le défunt DJ Arafat.

Deux ans après la sortie de son album « Entre 2 », le chanteur d’origine congolaise revient en force en 2019 sur le devant de la scène avec une trilogie dont le premier volet « Ma go » révèle la nature de ses sentiments à l’égard d’une femme dont on ignore l’identité. Dans son featuring intitulé « La femme de quelqu’un », avec  Koffi Olomide, l’un des pères de la musique congolaise, Singuila nous raconte comment sa dulcinée l’aurait quitté pour un autre. Finalement, dans le dernier volet de cette trilogie, le chanteur conclut sur le fait que « L’amour ne suffit pas », titre de son single en collaboration avec le chanteur Hiro. Autant dire qu’avec ces trois titres, Singuila nous met déjà l’eau à la bouche en attendant le nouvel album qui comme il le dit lui-même « aura des sonorités afro » !

A 42 ans, l’artiste aux mélodies dites « langoureuses » comptabilise déjà vingt ans de carrière. Passé par le Secteur A, Singuila a aujourd’hui à son compteur 4 albums. Il a également participé à la compilation et à l’album de la chanteuse Sheryfa Luna pour laquelle il composera le titre « Il avait les mots » qu’il reprendra ensuite pour sortir « Je cherchais les mots », une sorte de réplique à la première version. Et quand on lui demande le secret de sa longévité, sa réponse tient en une phrase : « Je pense que le secret de ma longévité s’il y en a un, c’est juste la passion. Je suis passionné par ce que je fais. Je pense que c’est ma vocation ».

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A noter que ces deux dernières années n’ont pas été de tout repos pour le chanteur qui entretemps a lancé son label GC Recordz au sein duquel il produit lui-même de nouveaux talents tels que le jeune chanteur Ful, repéré lors de l’émission « The Voice Afrique Francophone ». Singuila voit sa participation à cette émission, ou encore à celle du grand Concours Prix Découverte RFI dont il a été président du Jury en 2017,  puis membre du Jury en 2019, comme une certification : «Si j’ai participé à des émissions comme « The Voice » cela signifie que j’ai le niveau pour détecter aussi d’autres talents. Et puis, si je peux les aider à vivre de leur passion et apporter quelque chose à la musique, tant mieux ».
Le label a permis à Ful de se produire en live au Cameroun lors d’un concert donné par son mentor, ce qui laisse à penser que GC Recordz dont l’ambition est de s’affirmer aussi en Afrique, semble être sur la bonne voie. En parlant du Cameroun, notre « Rossignol » Africain n’a pas démenti avoir un faible pour le pays, ce qui justifierait ses visites répétées au sein de celui-ci. Il explique son coup de cœur pour le Cameroun par l’accueil chaleureux qu’il y reçoit à chacune de ses visites, par la beauté du pays, sa culture ou encore par la mentalité et l’humour qu’il y règne. En réalité, au-delà de ces aspects, sa proximité avec le public Camerounais ne date pas d’aujourd’hui mais aurait vu le jour à l’époque de son premier single « Ma conscience » lors de son premier passage au Cameroun.

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Parallèlement à son attachement pour la musique, Singuila se veut être un artiste impliqué dans des causes humanitaires en Afrique. Son engagement dans la lutte contre la drépanocytose au sein de la fondation LIA basée au Cameroun, aux côtés de Wilfried Bony son fondateur, en témoigne. Les actions menées par la fondation visent à « éveiller un maximum de consciences » souligne-t-il, dans un environnement où beaucoup sont touchés par la maladie mais l’ignorent, d’où la nécessité des campagnes de prévention et de dépistages avec l’appui de l’Etat. Il « invite d’ailleurs tout le monde à participer ou à s’inscrire à la Fondation LIA, et à informer un maximum de personnes autour d’elles ».

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