2ÈME ÉDITION FORUM DIASPORA FOR GROWTH À ABIDJAN

En juin 2013, à Paris, se tenait la première édition du Forum Diaspora for Growth. Cette initiative qui cible les ivoiriens de la diaspora a pour but de les identifier, les localiser, et leur fournir toutes les informations et outils qui peuvent favoriser et faciliter leur retour en Côte d’Ivoire. Cette force de travail qui est estimée, selon le ministère de l’intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, à 1,24 millions d’individus, soit 5,4% de la population ivoirienne est selon les organisateurs nécessaire au développement économique de la Cote d’Ivoire.

Après le succès de la première rencontre, le directeur général du CEPICI (Centre de promotion des investissements en Côte d’Ivoire), Emmanuel Essis, accompagné par le ministère de l’intégration africaine et ivoirienne, tous deux à l’origine de ce projet, ont décidé de renouveler l’expérience. Cette fois-ci c’est sur leur terre, à Abidjan, le 2 et 3 février** prochains que la diaspora ivoirienne s’est donné rendez-vous pour la deuxième édition de l’évènement.

Les organisateurs attendent près de 500 personnes en provenance des cinq continents, l’occasion pour ces participants d’assister à des ateliers qui présentent les procédures administratives (Réalisation de passeports, cartes d’identités…), les secteurs des banques et assurances, ou celui de l’immobilier ainsi que les opportunités d’emplois dans le pays.

Cette initiative est à saluer, et constitue un très bon moyen de réduire le phénomène de « fuite des cerveaux » auquel l’Afrique est confrontée depuis des années. En mettant la lumière sur les opportunités et l’attractivité de leurs pays, les gouvernements africains peuvent ainsi favoriser le retour de cette force de travail instruite et formée. De plus, quand on sait qu’un grand nombre des africains qui décident de réaménager dans leur pays d’origine, abandonnent leur projet au bout de quelques mois, on se rend compte que la raison principale est un manque de préparation. Manque de préparation de leur part certes, mais également des gouvernements africains qui n’ont pas encore développé des politiques, infrastructures ou formations pour leurs ressortissants résidant à l’étranger. Des initiatives comme celle-là ou l’« African Business Information Banking» (Cameroun), qui permettent de donner des informations sur le terrain, et qui encadrent ces « repats » [1] sont de très bons moyens de garantir leur réinsertion sur le continent.

Pour tous nos lecteurs ivoiriens qui pourraient être intéressés, voici le lien pour plus d’informations : http://diasporaforgrowth.com/2015/

**Contrairement à ce qui est inscrit sur leur affiche officielle. Les dates ont été modifiées et le visuel n’a pas encore été mis à jour.

[1] « Repats » est un terme qui désigne les membres de la diaspora qui décident de rentrer dans leurs pays.

Crédt Photo: diasporaforgrowth.com
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