LA BIENNALE DE DAK’ART OU COMMENT L’AFRIQUE « REENCHANTERA » LE MONDE !

Sortez les appareils photos, les tongues mais aussi les tenues élégantes car la biennale de l’art contemporain africain de Dakar a ouvert  ses portes le mardi 03 mai dernier !
Au programme, de nombreux vernissages et ateliers,  des performances et spectacles, un diner gala, une projection de films, des moments de rencontres, d’échanges et bien plus encore. Jusqu’au 2 juin, venez vibrer au rythme des arts de Dak’Art !

Pendant un mois, Dakar  déroulera le tapis rouge à Dak’Art. Les artistes et amateurs d’art du pays de la Téranga mais aussi du reste du monde se donneront rendez-vous dès ce mardi dans la capitale sénégalaise pour un ensemble de performances, spectacles et manifestations culturelles.

Depuis le 3 Mai et jusqu’au 10 Mai, se déroulent « les journées professionnelles » avec l’ouverture officielle de cette douzième édition de la biennale qui a eu lieu au Théâtre Nationale Daniel Sorano, les vernissages d’exposition qui se tiendront dans diverses galeries, musées et places culturelles. Il y aura également le gala de la Royal Air Maroc, la célébration des 40 ans de carrière de l’artiste Cheick Lo…

Source : www.dakar2016.com

Du 14 mai au 2 juin, se poursuivront les expositions et visites culturelles consacrées à la création africaine contemporaine.
Véritable outil de promotion des artistes africains, -pour la plupart faiblement représentés dans les grands événements artistiques internationaux- la biennale dakaroise offre à l’Afrique entière, la possibilité de se positionner véritablement sur l’échiquier mondial du beau, mais aussi de proposer de nouvelles pistes de réflexions sur les œuvres artistiques africaines.

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Rendez-vous est donc pris en ce mois chaleureux de Mai,  sur les berges du lac rose, pour la célébration de l’art africain moderne !

« Ceux qui répondront présents seront ceux qui, sans honte et sans pudeur, oseront se dire Africains à la face du monde, en faisant fi de tous les préjugés et de tous les regards qui ont été portés sur le continent. Bien au contraire. En revendiquant les blessures, les erreurs, les tâtonnements, et en ne craignant pas d’affirmer le génie de leurs terres devant les rires goguenards des sceptiques professionnels. Car, au risque de paraître scandaleux, j’affirme que l’on ne nait pas Africain, on le devient. Devenir, c’est naitre au monde et c’est se découvrir. C’est opérer des choix existentiels qui vont déterminer la direction que va prendre notre vie. La seule manière d’appréhender cette Afrique dont chacun semble connaître la définition est de rassembler les pièces éparses de ce puzzle plusieurs fois millénaire. Devenir revient à exprimer au monde un point de vue. Et il n’est pas d’expression sans langage. Comprendre les artistes dits africains, c’est être capable de déchiffrer le langage original dans lequel chacun, à sa manière, dit son appartenance au monde. Car appartenir à un territoire et tenter d’en définir les contours ne doit pas nous faire perdre de vue le fait que tout territoire est avant tout une métaphore difficile à circonscrire. » Simon Njami, Directeur Artistique de la biennale de Dak’art 2016.

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