INSPIR’TALK 3 : LES 10 PHRASES À RETENIR SUR INTERNET ET LE CINÉMA AFRO

Le 6 mai dernier a eu lieu le troisième Inspir’talk sous le thème « Internet est-il le nouvel écrin du cinéma afro ?». Contrairement aux deux premières éditions diffusées sur Internet, Inspire Afrika Magazine organisait au Bistr’Ok à Paris un débat en live suivi d’un cocktail durant lequel les participants pouvaient échanger librement sur l’entreprenariat, Internet et le cinéma afro avec notre invité. Pour cette édition présentée par Diane-Audrey Ngako, nous recevions Tonjé Bakang, fondateur d’AfroStream, service de vidéos à la demande proposant du contenu lié à la culture noire.

Voici les 10 phrases à retenir de ce talk exclusif :

« Etre afro-descendant, ce n’est plus juste une histoire de couleur »: Le cinéma afro ne concerne plus seulement les noirs. Avec la mondialisation, les cultures sont de plus en plus métissées.

« Internet crée des communautés d’intérêt »: Grâce à internet, les personnes qui s’intéressent aux mêmes choses peuvent se réunir, en parler et influer sur le contenu qui leur est proposé.

« La série An african City bientôt diffusée sur Canal + est la preuve du pouvoir du nombre de vues sur internet » : Développer un contenu de qualité sur Internet permet de réunir une communauté d’intérêts et d’attirer l’attention de médias qui ne programment pas forcément ce type de contenu.

« Quand on voit l’évolution de certains pays africains, les tarifs premium ne sont pas un frein à l’évolution du service » : La classe moyenne se développe de plus en plus sur le continent. Il ne faut pas se limiter aux services discounts pour l’Afrique.

« Apporter une vision de l’homme noir moderne, c’est sortir de la caricature, apporter une vision plus réaliste. » : Internet nous permet de montrer une image de l’homme noir, différente de celle que l’on connaît.

« Ce n’est pas une volonté d’uniformiser la vision de l’homme noir mais de montrer la diversité de la culture noire. » : Il n’y a pas un type précis d’homme noir. Il n’y a pas un genre précis de cinéma afro. Internet permet de dévoiler à tous, les différentes facettes de ce cinéma.

« Le pouvoir, c’est la distribution. » : Une chose est de produire du contenu ; encore faut-il qu’il puisse être distribué et vu par le plus grand nombre.

« Etre en partenariat avec l’un des plus grands médias européens (Afrostream est associé à TF1) permet de mettre en avant le projet, d’envoyer un message fort aux autres médias. » : Choisir un partenaire qui ne met pas forcément en avant le contenu afro ne dénature pas le projet. Au contraire, cela permet de s’ouvrir les portes vers un nouveau public.

« Le contenu américain est plus facile à acquérir mais la demande pour les films africains est là et on s’y emploie. » : Il faudrait créer un meilleur circuit de distribution pour les films africains.

« Etre entrepreneur, c’est vivre le futur au présent. » : Il faut avoir une vision à long terme si on veut entreprendre. Les résultats ne sont pas immédiats.

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