Melting Pot Development (MPD) : Juste un sourire…

Quelques enfants de l'orphelinat de Nkoabang (Cameroun)

Parfois, ce sont les formules simples qui changent le monde.
Celle de Melting Pot Development (MPD) tient en sept syllabes: redonner le sourire.
A la tête de cette association, Serge Stéphane Owona, membre fondateur du mouvement et consultant en marketing & communication à l’état civil. La trentaine révolue, l’homme a l’ambivalence du taiseux[1] déterminé qui a fait un rêve: promouvoir l’égalité des chances sociales pour les jeunes africains défavorisés.
‘Ne vous souciez pas de n’être pas remarqué; cherchez plutôt à faire quelque chose de remarquable.’ disait Confucius. Il en déteint ainsi le caractère du Président sur l’association, dont la discrétion voire l’anorexie médiatique assumée tranche avec la boulimie d’actions sur le terrain.
Lire ou écouter le discours fondateur de cet organisme solidaire à but non lucratif, relève d’une expérience qui va chercher entre sagesse, bon sens citoyen, altruisme véritable et convictions spirituelles fortes. Pour le reste, prise de parole parcimonieuse. La consigne est claire en matière de charité : la main droite doit ignorer ce que la main gauche donne.
Lumière sur une association qui a choisie de briser les barrières sociales, religieuses, ethniques et culturelles entre ‘les jeunesses africaines’.

Tendre la main au prochain

Serge Owona
Serge Owona

Au commencement, il y avait la conscience de la détresse humaine.
Un regard vers autrui marginalisé et à qui la société a tourné le dos aura suffit à un groupe d’amis africains – de nationalités camerounaise, congolaise, sénégalaise, malienne – unis par les mêmes réalités sociétales et un idéal commun, pour imaginer MPD. L’obstination à ne pas détourner le visage face aux orphelins et aux jeunes de la rue[2] souvent pointés du doigt comme des croque-mitaines, aura fait le reste.
Redonner le sourire. Un labeur patient de neuf années – en octobre prochain – à panser les blessures de ces âmes brisées et à leur redonner confiance en leurs propres capacités, en la vie et en l’être humain.
Redonner le sourire. Une action bénévole fondée sur quatre piliers majeurs – l’éducation, la santé, la nutrition et l’insertion sociale – dans trois des quatre pays où l’association a implanté ses bureaux à sa création en 2007: le Cameroun, le Congo-Brazzaville et le Gabon. Pour Serge Stéphane Owona, qui aurait voulu opérer pleinement dans quatre pays, l’absence d’activités au pays de la Téranga est un crève-cœur : ‘Au Sénégal, nous n’avons pas pu avoir les activités que nous souhaitions. Il faut dire que l’essentiel de notre bureau est issu ou basé au Cameroun, au Gabon et au Congo-Brazzaville.’

Lisez la suite de l’article en page 16 de votre magazine.

[1] Appelés respectivement ‘Nangas bokos’ au Cameroun, ‘Schégués’ au Congo-Brazzaville ou encore ‘Enfants Talibés’ au Sénégal
[2] Se dit de quelqu’un qui parle peu.

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